Palestine : enseigner le français pour créer des ponts

Volontaire en Cisjordanie, Nolwenn avait pour mission de promouvoir l’apprentissage du Français à l’université de Bethléem. Alors que la Terre Sainte est à nouveau un théâtre de guerre, elle nous rappelle que l’enseignement du français en Palestine peut faire œuvre de médiation, qu’il est facteur de paix.

Enseigner le français, c’est créer des ponts entre deux cultures. C’est permettre d’entrevoir une autre manière de penser, de voir. C’est surtout créer des espaces d’échanges où chacun comprend un peu mieux sa propre culture en essayant de comprendre celle de l’autre.

Voir les missions d’assistants de langue française en Terre Sainte

Pour certains étudiants, ça m’a semblé être une bouffée d’air dans une situation difficile, une manière de s’échapper un peu de leur réalité. L’apprentissage d’une langue est une ouverture sur le monde qui aide à mieux le comprendre. Il permet aussi de s’approprier davantage sa propre langue.

Pour les étudiants d’hôtellerie restauration, c’est un lien fort avec la France qui passe par l’assiette et la langue.
4 étudiants ont pu aller à Lourdes pour faire un stage dans un hôtel l’été dernier.
Ils ont développé leurs compétences et rencontré un univers professionnel et culturel nouveau…

La place du volontaire à l’université c’était aussi mettre en place des projets pour faire germer des opportunités de venir en France pour des échanges universitaires.

J’ai eu, pendant cette année de volontariat, le sentiment qu’enseigner le Français en Palestine, c’était creuser le sillon discret de la rencontre pour planter des petites graines d’espoir.

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