Marie-Madeleine, ancienne volontaire DCC, a été assistante de français en Palestine, à Ramallah, à l’école grecque catholique pendant un an. Une expérience riche qui lui a ouvert des portes, elle est aujourd’hui attachée de coopération au Consulat de France à Jérusalem. Sa mission : promouvoir le français dans les écoles catholiques de Palestine.
Après un an de volontariat, Marie-Madeleine fait le constat que la présence d’un volontaire enseignant le français en langue étrangère est nécessaire en Palestine, à la fois pour les enseignants que pour leurs élèves. « Tout d’abord parce qu’il n’y a pas de formation de professeur. Les enseignants ont étudié le français littéraire à l’université, mais ils n’ont reçu aucune formation à l’enseignement. Ils ont besoin d’un apport en méthodologie et en outils pratiques. Par exemple, les CD audio ne sont pas utilisés en cours, parce qu’on ne sait pas comment s’en servir pédagogiquement. Petit à petit, les élèves n’ont plus d’écoute de la langue française. La présence d’un volontaire est utile pour permettre aux professeurs et aux élèves de pratiquer la langue et de se former par la même occasion à une langue et une culture qui évolue. »
Aujourd’hui, au sein du service de coopération et d’action culturelle du Consulat de France à Jérusalem, Marie-Madeleine travaille à la promotion du français dans les écoles palestiniennes. « J’assure le suivi des programmes et des actions dans le cadre de la coopération avec les écoles privées palestiniennes, notamment les programmes de formation des professeurs de français. J’anime également le réseau des partenaires locaux et français comme la DCC, le Réseau Barnabé avec qui nous mettons en œuvre les actions en faveur des établissements. Avec l’ensemble de l’équipe éducative, je participe à la mise en œuvre des activités d’environnement francophone, à la conception de matériel pédagogique et didactique, à l’organisation des examens nationaux de français (DELF, DALF). « *