18 volontaires de réciprocité à l’heure de la rencontre

Après un an de pause pour le Volontariat International de Réciprocité (VIR), les nouveaux volontaires internationaux de réciprocité sont arrivés en France. Être au service du développement, c’est le choix effectué par 18 jeunes envoyés en mission dans 16 villes françaises.

Un appel à œuvrer pour le bien commun

Arrivant du Burkina Faso, d’Équateur, du Paraguay, du Liban et des Philippines, ils forment la troisième promotion de volontaires internationaux de réciprocité accompagnés par la DCC. Ces derniers vont s’investir pendant 9 mois dans des missions de solidarité aux thématiques variées : l’éducation, la solidarité, l’accompagnement de personnes en situation de handicap, l’éco-responsabilité… Des sujets pour lesquels ils sont parfois déjà engagés dans leur pays d’origine. Leurs engagements sont variés mais ils portent le même souci de servir le bien commun à travers un projet de solidarité ou de développement.

Entre septembre 2021 et juin 2022, les 18 volontaires vont œuvrer auprès de divers organismes : L’Arche, le Secours Catholique, le Hameau Solidaire St-François, Optim’ism, Carton Plein, Collège le Cleu-St-Joseph et la DCC. Vivre et renforcer la solidarité internationale en France sera aussi source d’enrichissements mutuels, de rencontres interculturelles avec notamment des échanges de compétences et de savoir-faire.

La formation : un repère pour la suite de la mission

Arrivés depuis le 20 septembre, ils ont suivi une formation pendant une semaine avant de partir aux quatre coins de la France, rejoindre leur partenaire sur leur lieu de mission. La DCC a accompagné les volontaires dans une ambiance chaleureuse et bienveillante. Ces quelques jours ont été rythmés par des temps de partage, d’activités et de réflexion. Ces moments ont été l’occasion de vivre la rencontre interculturelle, d’échanger sur les coutumes respectives et d’évoquer leurs motivations et leurs craintes.

Les désirs sont variés comme « savoir m’intégrer, vivre pleinement ma mission, répondre aux attentes de ma structure », ou encore « faire découvrir aux jeunes leur culture régionale ». La formation est là pour les aider, le reste est à construire en vue de toujours plus de solidarité !

Le choix de la rencontre : paroles de volontaires

[Je souhaite] « aider les gens [sans distinguer] la nationalité ou le statut économique ou social, mon objectif est de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour parvenir à un monde plus égalitaire et plus juste », explique Andrès.

La coopération au développement et la solidarité internationale ne sollicitent pas uniquement l’axe du Nord vers le Sud, ils incluent aussi une relation Sud-Nord. Il apparait aujourd’hui manifeste qu’une plus grande réciprocité des échanges servirait grandement à un développement mutuel. Au cours de leurs conversations, les volontaires l’ont bien résumé : c’est une véritable rencontre, une opportunité de se mettre au service d’autrui. A travers l’autre, ils ont à cœur de se connaître davantage sans omettre le fait de transmettre leurs compétences et être un témoignage vivant par le don de leur personne.

Carolina nous l’a partagé lors de la cérémonie inter-religieuse d’envoi en mission : « Ce que nous faisons, ce n’est rien qu’une goutte de plus dans l’océan si cette goute n’existait pas elle manquerait et je crois aux petites actions qui font de grands chemins. La raison pour laquelle je suis ici est la rencontre : la rencontre avec les inconnus ou une rencontre avec les personnes que personne ne voudrait rencontrer ou une rencontre avec soi-même. Je crois qu’il est nécessaire de faire une rencontre avec soi-même pour rencontrer l’autre et ainsi rencontrer Jésus ! »