En ce dimanche 15 novembre, le Pape célèbre la quatrième édition de la Journée mondiale des pauvres. Mémoire de Saint Antoine de padoue, le thème de la Journée s’articule cette année autour du verset biblique « Tends la main aux pauvres » (Sir 7,32).
« Tendre la main est un signe : un signe qui appelle immédiatement à la proximité, à la solidarité, à l’amour ».
« Un pauvre crie, le Seigneur entend » (Ps.32). La clameur de la terre, comme la clameur des pauvres, interpelle chaque homme et femme « de bonne volonté ». C’est cette clameur qui fonde l’action de la DCC et de tous ceux qui s’engagent avec elle, volontaires, partenaires, bénévoles, Église de France et Églises locales depuis 1967. Elle propose, par son engagement solidaire, une solution intégrale en participant à des projets de développement de tout l’homme et de tous les hommes, en se mettant au service des dynamiques locales. À la DCC, il existe une place pour chacun, quels que soient son âge, sa formation, son parcours et son lien à l’Église Catholique.
Dans l’Encyclique Laudato Si’, le Pape François énonce : « Dans les conditions actuelles de la société mondiale, où il y a tant d’inégalités et où sont toujours plus nombreuses les personnes marginalisées, privées des droits humains fondamentaux, le principe du bien commun devient immédiatement comme conséquence logique et inéluctable, un appel à la solidarité et à une option préférentielle pour les plus pauvres. »
Il n’y a donc pas de distinction entre la crise environnementale et la crise sociale, mais une seule crise socio-environnementale. Celle-ci nécessite une approche intégrale pour lutter contre la pauvreté, rendre la dignité aux exclus et préserver la nature.
Lors d’une audience privée, le 25 février 2017 à Rome, le Pape François adressait un message aux volontaires de la DCC :
« N’ayez pas peur de parcourir les routes de la fraternité et de construire des ponts entre les hommes et entre les peuples, dans un monde où s’élèvent encore tant de murs par peur des autres. À travers vos initiatives, vos projets et vos actions, vous rendez visible une Eglise pauvre avec et pour les pauvres, une Eglise en sortie qui se fait proche des personnes en situation de souffrance, de précarité, de marginalisation, d’exclusion.
Outre sa mission de développement dans les pays du Sud, la DCC s’engage à la promotion de la solidarité internationale et du développement au sein de l’Église et de la société civile. Durant sa mission, le volontaire intègre et renforce des compétences professionnelles et humaines : capacités d’adaptation, confiance en soi, sens des responsabilités, management tourné vers l’humain… À son retour, le volontaire a un impact sur son entourage. Il véhicule des valeurs propres à influencer les autres de manière positive. Il s’agit souvent d’une nouvelle façon d’être au monde qui se caractérise par une attention aux plus pauvres, le sens du partage, la disponibilité, un sens accru du bien commun…
Agissant comme un révélateur de l’engagement citoyen, le volontariat suscite chez tout homme la soif de se détacher, rencontrer, servir et porter du fruit.