Le volontariat est un vivier de travail sur soi-même et avec les autres

Joséphine

volontaire à Kolkata, en Inde

« Le volontariat n’a pas toujours été un long fleuve tranquille… mais a permis d’enrichir l’expérience. J’en suis d’abord ressortie abîmée et fatiguée. Mais les plaisirs simples, la joie des rencontres et canaux de ressourcement m’ont apaisé. Les épreuves de ma vie avant le volontariat m’avaient déjà fait grandir plus vite, et j’attendais de l’aventure, une pause plus « facile ». Je m’y suis surtout dépassée encore davantage, et y ai testé ma capacité d’adaptation. Beau défi qui m’a finalement appris (sur le tard) à prendre davantage soin de moi, à m’écouter. Le chemin est encore long mais le changement est enclenché. Je me challenge moins, j’arrête d’essayer de prouver. J’ai appris à m’aimer, et à aimer les autres. A donner sans recevoir, sans éprouver d’amertume. J’y ai fait des rencontres incroyables, que je n’oublierai jamais. Positivité, résilience, dépassement de soi, humilité, tolérance, ténacité et ouverture … le volontariat est un vivier de travail sur soi-même (mais toujours en interaction avec les autres). L’enseignement principal que je retiendrai est la bienveillance, car grâce à la DCC c’est désormais et enfin, dans cet environnement là que je souhaite évoluer et m’épanouir. «