Retours sur l’aventure Avance au large

Samedi 22 avril, c’était l’heure du bilan pour l’équipe d’Avance au large, partenaire de la DCC. Pendant plus de 10 jours du 8 au 22 avril, ils ont participé à la course croisière de l’EDHEC (CCE) à Brest .

Un défi pastoral et sportif

Lors de cette aventure, les membres de l’équipe relevaient plusieurs défis à la fois sur terre et sur mer :

  • faire équipe alors que la majorité d’entre eux ne se connaissaient pas il y a quelques mois
  • parler de la religion catholique et témoigner de leur foi face à un public de jeunes étudiants venus exclusivement pour participer à la course.

Chalenges relevés ! Tout au long de la semaine et dans un rythme intense, ils sont parvenus à trouver l’équilibre entre participation pleine et entière à la course croisière et témoignage de leur foi par la création d’un espace convivial sur leur stand (1 crêpe = 1 question).

Les anciens volontaires de la DCC présents sur le stand ont été témoins de l’énergie et la créativité de ces jeunes qui ont créé un véritable lieu de convivialité au sein du village.

Témoigner de sa foi en partant à l’aventure

Tout comme les volontaires partant à l’aventure dans un pays du SUD, s’immergeant dans des cultures très différentes, les membres d’Avance au large témoignent grâce à ces expériences, dans des cercles parfois peu en lien avec l’Eglise catholique.  Ils ont pu rencontrer et échanger dans un cadre festif et motivant.

Interviews

Camille

Je viens du Havre et je suis en première année d’école d’ingénieur à Central Supélec.

J’ai décidé de rejoindre l’équipe Avance au large, pour rencontrer des étudiants d’autres écoles. Cela me tenait à cœur de partager ma foi avec d’autres et d’apporter une présence chrétienne à la course. J’adore la voile. C’était donc une expérience incroyable à vivre. Je ne connaissais pas du tout les membres de l’équipe avant. Nous avons fait un week-end de cohésion au mois de janvier pour apprendre à se connaître. Cette semaine tout se passe se passe très bien. Nous sommes logés dans des collocations de l’aumônerie des étudiants de Brest. Nous avons aussi la mission Saint-Luc à disposition qui est un grand espace pour les étudiants catholiques de Brest où nous prenons nos repas.

J’aurais pu rejoindre l’équipe de mon école mais je trouvais qu’Avance au large apportait une dimension spirituelle très intéressante et cela permettait de faire la régate différemment avec un vrai plus sur le village, en partageant sa foi. Nous montrons que nous sommes présents et que ce n’est pas parce que nous sommes catholiques et que nous ne pouvons pas faire les défis comme tout le monde, la voile, les soirées. Nous distribuons aussi des crêpes sur le stand. Cela nous permet de discuter avec des gens car nous avons mis en place un petit défi qui est une question, un crêpe. Nous proposons des petits quizz sur la bible aux étudiants qui viennent nous voir. Cela permet d’engager la discussion et nous sommes assez positivement surpris parce qu’ils sont tous très demandeurs. Certains ne viennent plus juste pour les crêpes mais aussi pour poser des questions sur la bible et discuter avec nous. J’ai aussi pu découvrir en navigation un nouveau poste que je ne connaissais pas jusque là et j’ai beaucoup aimé. Nous avons a des partenaires supers variés comme la DCC. Cela peut-être intéressant pour une césure en dernière année.

 

Alix

Je suis en dernière année à l’EDHEC, je viens de finir les études et j’ai repris le présidence d’Avance au large en compagnie de Guillaume cette année. J’ai 25 ans et je commence la vie professionnelle bientôt. Je vais faire un stage de 6 mois à Rome à l’ambassade de France auprès du Saint-Siège dans le mécénat culturel.

J’ai rejoint Avance au large car j’avais du temps cette année et je voulais m’engager dans une association si possible catholique car je trouve cela sympa d’être avec des jeunes pour pratiquer sa foi et j’étais à l’EDHEC donc j’avais envie de faire la course. Avance au Large était une chance de combiner ces deux envies. Il y avait une raison plus pragmatique : c’était une association qui ne fonctionnait plus depuis trois ans. J’ai senti qu’on comptait sur moi pour reprendre et j’avais du temps donc c’était l’opportunité de faire don de ma personne cette année. Gros défi avec Guillaume, mon co-président, mais être à deux nous a permis d’appréhender l’année sans trop stresser. Nous n’avions pas beaucoup de connaissances disponibles pour mobiliser. Du coup, nous avons fait beaucoup de communication sur les réseaux, beaucoup de bouche à oreille et les recrutements se sont bien passés. Après, il fallait créer une synergie pendant toute l’année, organiser la course, trouver des sponsors ; trouver un bateau, trouver un logement, solliciter des prêtres. Tout ce qui n’avait pas été fait depuis trois ans devait recommencer. Nous étions vraiment aidés par les anciens mais cette année les choses étaient différentes.

C’était une année avec beaucoup de défis mais nous avons gravé les marches les unes après les autres.  C’était vraiment très éprouvant mentalement, physiquement, spirituellement mais j’ai adoré. La messe donc c’est vraiment un moment magnifique, le sport est un moment de partage, où l’on se surpasse. Je ne suis pas une énorme sportive et les courses que j’ai faites étaient toujours un peu difficile mais quand j’atteignais en fin l’arrivée de la course, j’étais très fière. Les soirées sont très sympas aussi car il y a du monde essentiellement des jeunes, c’est l’occasion de se faire des amis en or.