115 volontaires ont été envoyés en mission le 20 juillet à la fin du stage de formation au départ. Bénédicte de Truchis, directrice de la formation et du recrutement revient sur ces 10 jours intenses de formation.
Quelles sont les zones dans lesquelles vont partir ces volontaires ? Ces zones ont-elles évolué ?
Bénédicte de Truchis : Ces volontaires partent dans 32 pays du monde. Depuis toujours, l’Afrique subsaharienne est la première destination d’envoi de volontaires. Cela dit cette réalité tend à s’estomper et depuis quelques années, plus de la moitié des volontaires sont envoyés sur les autres continents : en Asie, en Amérique latine, sur le bassin méditerranéen, mais aussi depuis 2013 en Océanie, sur des îles du Pacifique telles que les îles Tonga, le Vanuatu et plus récemment les îles Salomon.
Combien y avait-il de familles sur ce stage de préparation au départ ? Comment s’est déroulé leur accueil sur le stage ?
B. de T. : Cette année le stage a eu une coloration familiale forte : 41 volontaires s’apprêtent à partir en couple, soit plus d’un tiers des volontaires. Parmi eux, six familles partent avec des enfants (13 au total) âgés de quelques mois à 9 ans. Pour s’adapter à ces profils particuliers, la DCC propose des modules spécifiques aux parents, afin de les amener à réfléchir aux spécificités d’un départ en famille et à la place des enfants dans ce projet de départ.
Depuis quelques années, la DCC propose aussi une formation au départ pour les enfants durant les 48 dernières heures du stage. Cette formation a pour objectif de permettre aux enfants de s’exprimer par rapport au départ et de prendre conscience des différences entre le monde qui leur est familier et celui qu’ils s’apprêtent à découvrir.
Du côté des intervenants, qu’est-ce qui était proposé pendant le stage aux volontaires ?
B. de T. : Une des grandes richesses des stages de préparation au départ de la DCC, c’est le nombre et la diversité des personnes qui interviennent pour, chacune dans leur domaine, donner du poids à la formation au départ. On compte notamment des universitaires, des journalistes, des spécialistes des religions, des responsables d’ONG, des anciens volontaires qui interviennent sur des modules professionnels, de géopolitique, sociologie, religion, etc. Cette année, ils n’étaient pas moins de 40. La majorité d’entre eux s’implique bénévolement, car ils croient en l’action des volontaires DCC.
A ces 40 intervenants extérieurs, on peut ajouter les 50 chargés de mission bénévoles qui accompagnent chacun les volontaires et partenaires dans un pays donné, tout au long de l’année et qui viennent lors du stage rencontrer les volontaires qu’ils accompagneront à distance, afin de leur donner toutes les infos utiles sur leur pays de mission et sur les tâches qui les attendent sur le terrain.