Le Conseil permanent des évêques de France, sur proposition du conseil d’administration de la DCC, a nommé Guillaume Nicolas nouveau délégué général de la DCC, à la suite de Charles Le Gac de Lansalut. Il a répondu à nos questions.
Guillaume, peux-tu nous dire qui tu es ?
Originaire de Grenoble (et attaché aux montagnes !), je vis à Paris depuis bientôt 20 ans. Je suis marié depuis 15 ans et nous avons deux enfants de 6 et 9 ans. Je suis très attaché à notre vie de famille et de couple. Nous animons d’ailleurs à Ivry-sur-Seine, là où nous vivons, des sessions de préparation au mariage. Je me suis toujours engagé dans le monde associatif (scoutisme, association dans le monde de la santé…) mais j’inscris désormais avec joie cette orientation dans mon parcours professionnel.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre la DCC ?
Je partage pleinement les valeurs de la DCC, il y avait donc comme une évidence. L’actualité chargée, depuis des années, appelle à une mobilisation solidaire mais ajustée aux problématiques locales, ciblée sur les populations les plus dans le besoin, et inscrite dans le temps plutôt que dans l’immédiateté et l’urgence permanentes. Après avoir travaillé plus de 15 ans en entreprise, je ressentais le profond désir de travailler avec celles et ceux qui s’engagent en cohérence avec le message de l’Évangile, la DCC répond à cette aspiration !
Qu’est-ce qui te touche le plus dans le projet de la DCC ?
C’est l’expérience fondatrice qui est offerte à chacun. Fondatrice pour le volontaire parce que dans sa vie – jeune ou moins jeune, seul ou en couple – cette expérience va lui apporter des fondations nouvelles : une nouvelle vision du monde et de sa propre orientation de vie. Fondatrice pour la population auprès de laquelle le volontaire se met au service. J’aime la culture d’action de la DCC ainsi que sa dimension ecclésiale. Madeleine Delbrêl dit bien à sa façon ce que chaque volontaire peut apporter, quel que soit son cheminement de foi : « Nous ne pouvons pas donner la foi, mais nous pouvons nous donner ; la foi a mis Dieu en nous, nous pouvons Le donner en même temps que nous. »
Y a-t-il un axe que tu as envie de développer en particulier dans les années qui viennent ?
Avant tout, j’aurai à cœur, en tant que délégué général, de valoriser tout l’engagement et toute l’expertise de la DCC. Je souhaite aller à la rencontre avant de mettre en avant un axe prioritaire. Je resterai très attaché à ce que la DCC réponde à sa promesse « d’expérience de volontariat réussie », en l’évaluant autant que possible. Toute l’efficacité et l’image de la DCC reposent sur ces expériences réussies. J’aimerais aussi avancer sur des questions que je sais déjà présentes dans l’association : comment mettre davantage à profit le retour des volontaires ? Comment démontrer qu’agir au-delà de nos frontières, c’est aussi agir sur nos territoires, en revenant enrichi des autres cultures ? Comment répondre à des enjeux plus contemporains (environnement, migrations…) ?
Souhaites-tu transmettre un message au réseau DCC ?
Oui. Dès que l’occasion se présentera, n’hésitez pas à m’aborder et à me parler. Je suis friand d’entendre les expériences, opinions et attentes de chacun à l’égard de la DCC. Vous pouvez même m’inviter à partager un repas mais alors vous vous exposez à deux risques. Le premier est que j’accepte votre invitation, le deuxième est que je vienne accompagné de mon épouse qui elle aussi se reconnait dans les valeurs de la DCC ! J’ai hâte de vous rencontrer, de travailler avec l’équipe salariée et tout le réseau.