Dans la rubrique « Église du monde » du Prions en Église du mois de septembre, Romane Collin, volontaire DCC à Jérusalem, nous partage son expérience joyeuse de la différence de croyance vécue comme l’opportunité d’une ouverture à l’autre .

« En volontariat pour un an en Terre sainte, je côtoie tous les jours des religieux, des croyants de toutes les confessions. Je m’enrichis culturellement, socialement et spirituellement. Il y a ici une très grande liberté de parole concernant la religion. C’est assez troublant d’ailleurs, car une partie du conflit porte sur ce sujet. Une des premières questions que les gens se posent entre eux est : “Tu es quoi, toi, chrétien, musulman, juif ?” Quand on se croise dans la rue, les signes religieux ne sont pas du tout cachés mais au contraire très visibles. Et malgré tout, les gens vivent ensemble ! Je trouve que cela fait partie de la beauté de ce pays de pouvoir parler de sa religion librement, de pouvoir dire comment on la vit, ce que l’on ressent. Cela me pousse à aller chercher quelque chose au fond de moi, à réfléchir à ma foi. Je prie beaucoup, je parle de ma foi avec de nombreux religieux et j’aime sentir que quelque chose de fort grandit en moi. Je vis, je crois, un état d’esprit plus serein, un apaisement, une joie, une ouverture à l’autre. »
Cet article est paru ce mois de septembre 2022 dans le numéro 429 de Prions en Église. Pour le partager, vous pouvez le télécharger grâce à ce lien.