Le volontariat de solidarité international, levier de développement

En réponse à l’encyclique Populorum Progressio du pape Paul VI en 1967, appelant à un développement de tout l’homme et de tous les hommes, des églises ont choisi de contribuer à une solidarité entre pays du Sud et du Nord en créant des organisations de volontariat international. L’idée est de créer des ponts entre Eglises et cultures et d’échanger des expertises métier en envoyant et accompagnant des volontaires qui se mettent au service d’une structure du Sud pour une ou deux années.

La Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), service du volontariat international de l’Eglise en France, est ainsi investie dans une cinquantaine de pays en Afrique, Asie et Amérique du Sud, auprès de structures qui agissent auprès des plus démunis.

« Cette collaboration permet une ouverture à la solidarité internationale où les parties prenantes travaillent ensemble dans le respect mutuel » indique le père Eric, partenaire de la DCC au Libéria

 

Quels sont donc les bienfaits pour les partenaires locaux d’accueillir un volontaire de solidarité, accompagné par un organisme d’envoi tel que la  la DCC :

  • Bénéficier de l’engagement personnel et désintéressé sur le long terme du volontaire. Les volontaires s’engagent de manière pleine et entière à mettre leurs compétences au service d’un projet, celui de leur partenaire.
  • Améliorer la qualité des activités de l’organisation à travers un regard externe, un point de vue différent. Chaque volontaire se met au service du partenaire en apportant des techniques ou connaissances. Celles-ci peuvent ne pas exister localement ou ne sont pas accessibles pour de petites structures. Avec un regard neuf, le volontaire aura ainsi plus de recul pour développer de nouvelles activités.
  • Redynamiser les équipes locales avec l’arrivée d’une personne de l’extérieur. Un nouveau collègue, c’est une nouvelle manière de travailler ensemble. Cela redonne de l’élan, motive et permet davantage de transmission et d’échange. Par son recul avec la structure, le volontaire pourra également tenir un rôle de médiation en contribuant aux gestions de conflits locaux.
  • Être un levier de développement. A travers la diversité des missions que propose la DCC (enseignement, ingénierie, communication, gestion de projets, santé), le partenaire et le volontaire travaillent ensemble pour un impact durable sur le développement. Ils partagent un objectif commun : l’autonomisation des populations pour plus d’indépendance.
  • Travailler avec des personnes d’une culture différente en poursuivant un objectif commun. En œuvrant ensemble, le volontaire et le partenaire font fi des barrières sociétales et culturelles. Ils créent, ensemble, une cohésion entre différentes cultures.
  • Participer au changement de paradigme mondial. En effet, le partenariat nourrit une préoccupation commune de « l’écologie intégrale ». Prise en charge des enfants orphelins, soin et accompagnement des personnes âgées, gestion des ressources rares telle que l’eau… La coopération pousse ainsi à l’action collective et aux changements d’attitude face à de nombreuses problématiques mondiales. Partenaires comme volontaires deviennent des acteurs d’un monde plus juste et plus durable.
  • Mettre en valeur par le volontaire les actions mises en œuvre par le partenaire. Le volontaire agit comme un multiplicateur : avant, pendant et après sa mission, il témoigne de ce qu’il vit, ce qu’il fait, à ses proches ou son réseau. C’est un véritable coup de projecteur pour le partenaire, qui pourrait à terme bénéficier de nouvelles ressources humaines ou financières afin de mener à bien son projet.

Ainsi, la collaboration entre un partenaire local porteur de projets, le ou les volontaires qui s’engagent sur ces projets et la DCC qui accompagne partenaires et volontaires avec plus de 60 ans d’expérience contribue au développement intégral.