Le Centre Sainte Rachel à Jérusalem

Le centre Sainte Rachel est un partenaire local à Jérusalem. Il y accueille des volontaires DCC pour leurs missions.

Le Père Rafic Nahra est vicaire patriarcal, il œuvre au côté des catholiques d’expression hébraïque en Israël et pour la pastorale des migrants et des demandeurs d’asile. Le Vicariat Saint Jacques a ouvert en 2016 le Centre Sainte Rachel à Jérusalem, entièrement dédié à l’accueil des enfants et des jeunes issus de familles vivant dans une très grande pauvreté. Il se compose d’une crèche pour les enfants de 0 à 3 ans, d’un accueil périscolaire pour les 4-15 ans et d’un petit foyer pour les enfants dont les familles sont dans l’impossibilité de s’en occuper au cours de la semaine.

A l’image de Jérusalem, le Centre Sainte Rachel accueille une population internationale, principalement les enfants des migrants et des demandeurs d’asile, qui sont indiens, philippins, sri-lankais, érythréens, soudanais… ainsi que quelques volontaires DCC qui viennent apporter leurs compétences et leur soutien pendant un ou deux ans.

Ce projet est né d’un besoin urgent émis par plusieurs mères se retrouvant dans l’incapacité de garder leurs enfants pendant les longues heures de travail qu’elles accomplissent durant la journée. A la même période, plusieurs morts d’enfants sont survenues dans des garderies « pirates », lieux aux conditions inhumaines et dépourvus de supervision professionnelle. L’église locale a donc décidé de venir en aide à ces familles, qui doivent d’ores et déjà faire face à de grandes difficultés dans leur quotidien. L’objectif est d’apporter un lieu d’accueil sécurisé et bienveillant pour ces enfants, en évitant qu’ils ne soient livrés à eux-mêmes dans la rue, de participer à leur éducation et de décharger les parents la journée. Les volontaires DCC viennent en appui en puériculture, en animation, en éducation pour aider ces enfants blessés par la vie et ont permis au centre de l’aider à se professionnaliser dans ses premières années.

Aujourd’hui, le centre souhaiterait aller encore plus loin : développer la collaboration avec les parents pour l’éducation de leurs enfants ; aider ces enfants, tous nés en Israël, plongés dans la culture hébraïque, mais issus de familles de migrants, à se construire une identité et un avenir concret. Un autre enjeu serait également de les préparer à une vie hors d’Israël, dans la mesure où le droit du sol n’existe pas en Israël et qu’ils se verront obligés de quitter le pays pour ne pas vivre en illégalité.