La DCC et son rapport intégral à l’écologie

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Article rédigé par Fabrice Deroissart, responsable Relations Internationales à l’Institut de la Salle.

Depuis plusieurs années, la DCC intègre le sujet des ODD (objectifs de développement durable de l’ONU) à la fois dans les temps de concertation (conseils d’administration, assemblées générales…) et dans les temps de formation. Dans l’optique de l’acquisition d’un label « Eglise Verte », un groupe de travail (GT) a été mis en place pour réfléchir aux pratiques de durabilité dans les différents champs d’action de la DCC.

Très souvent, quand on agit dans le champ de la solidarité internationale, se pose la question de l’écologie. Autrement dit, on questionne le bien-fondé de l’envoi de volontaires à travers le monde arguant pour seul principe écologique l’émission de gaz à effet de serre. Bien entendu, en tant que membres de la DCC, ce sujet nous interpelle. Pourtant, si l’on veut parler d’écologie, il nous faut sortir du sempiternel discours sur le CO2. Il nous faut nous interroger davantage sur un rapport intégral à l’écologie.

Depuis plusieurs années déjà, la DCC intègre le sujet des objectifs de développement durable de l’ONU à la fois dans les temps de concertation (conseils d’administration, assemblées générales…) et dans les temps de formation. Chaque futur volontaire de la DCC a l’occasion de réfléchir au développement durable et à l’écologie intégrale lors des stages de formation.

Comme mouvement d’Église, il faut dire que nous avons de la chance puisque le Pape François nous guide dans cette démarche à travers son ouvrage Laudato Si. Ainsi, il pose la complexité de l’écologie intégrale lorsqu’il dit : “Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature”.

Cette considération que la crise écologique est en réalité “socio-environnementale” guide l’action de la DCC au niveau de ses partenariats mais tout autant au niveau institutionnel. Dans cette optique, un groupe de travail (GT) a été mis en place pour réfléchir aux pratiques de durabilité dans les différents champs d’action de la DCC. Depuis plusieurs mois, ce GT travaille à l’acquisition du label Église Verte par le biais d’un éco-diagnostic mené en lien avec le siège. En s’inscrivant dans cette démarche, la DCC accède au niveau “graine de Sénévé” et, en mettant en place des actions pratiques, devrait pouvoir bientôt atteindre le niveau “Lis des champs”. Cet éco-label pourra nous accompagner longtemps – puisqu’il existe 3 niveaux supplémentaires : Cep de vigne, Figuier & Cèdre du Liban.

Ce label, nous l’avons également choisi parce qu’il nous ressemble : il est dans le concret, dans le pratique, dans l’action mais il n’oublie pas que nous nous engageons également spirituellement, en nous invitant, non pas à regretter la pente dangereuse que prend l’humanité dans son rapport à notre maison commune, mais à célébrer la Création et à nous mettre en mouvement pour que, d’action en action, nous accomplissions ensemble de grandes choses.