Un prix pour 2 volontaires DCC

Hélène et David Muller, volontaires DCC à Madagascar de 2009 à 2013, ont reçu, le 12 décembre 2013, le prix des droits de l’Homme de la République française pour l’association Grandir Dignement. Ce prix, décerné par la commission nationale consultative des droits de l’Homme, rend hommage à des actions et des projets de terrain portant sur la promotion et la protection des droits de l’Homme. 

Aujourd’hui, Grandir Dignement, l’association créée et gérée par Hélène et David, est partenaire de la DCC et accueille dans deux volontaires de la DCC.

Grandir Dignement intervient à Madagascar depuis 2009 auprès des mineurs en détention. Ils sont environ 500 âgés de 7 à 18 ans à vivre dans des établissements pénitentiaires. Les jeunes sont vulnérables. Ils sont le plus souvent issus de milieux défavorisés. Ils connaissent des ruptures familiales, l’exploitation par le travail ou encore la violence de la rue. Ces jeunes sont mis en détention dans des conditions trop souvent précaires.

Grandir Dignement intervient de manière quotidienne au sein de quatre établissements pénitentiaires soit auprès de 250 jeunes. L’association accompagne le jeune dans sa globalité : médical, alimentaire, judiciaire, éducatif, scolaire et orientation post-carcérale. Parallèlement, elle développe des mesures alternatives à l’incarcération comme le suivi à domicile. Toutes ces actions permettent un meilleur respect des droits de l’enfant et, surtout, elles se réalisent grâce à l’ouverture et à la collaboration du Ministère de la Justice malgache, de l’AP et aussi d’autres acteurs comme l’Ambassade de France.

Ce qui motive Grandir Dignement dans toutes ses actions, sont deux convictions profondes :

– GRANDIR. Les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Il est donc plus que nécessaire de permettre aux enfants, et tout particulièrement aux enfants les plus fragiles, de devenir des citoyens engagés ayant pleinement leur place dans la société.

– DIGNEMENT. Le respect des droits de l’enfant et de sa dignité doit se valoir pour tous. Les droits de l’enfant tout comme les droits de l’homme ne se méritent pas, ils ne sont pas soumis à condition, ils ne sont pas négociables ; ils sont la base d’une société viable et équilibrée.

[extrait du discours des Muller à l’occasion de la remise du prix]