Anne-Violaine Trocmé a été élue administratrice par l’Assemblée générale il y a quelques semaines. Âgée de 46 ans, cette ancienne volontaire au Cameroun est depuis quelques années formatrice sur les sessions de formation interculturelle. Professionnellement elle est cheffe de service au Conseil régional de Bretagne. Rencontre.
Pourquoi t’es tu présentée pour être administratrice de la DCC ?
Je suis engagée depuis de longue date comme bénévole auprès de la DCC : animation de la journée par métier, «gestion de projet» au stage de préparation au départ, formatrice « interculturel » et animatrice fidèle des week-ends retours du mois d’octobre. Me présenter au CA est donc la suite logique de ces années d’engagement. J’ai à cœur de participer plus fortement à la vie de l’association en général et plus particulièrement à l’écriture du projet associatif.
Que souhaites-tu apporter au sein du CA ?
Je souhaite pouvoir apporter le regard d’une formatrice bénévole ayant quelques années d’expérience, mon temps, ma capacité à prendre du recul puisque n’étant pas active au quotidien au sein de la DCC. Et si besoin était, je peux aussi mettre au service de la DCC mon expérience professionnelle de construction et de négociation de programme en lien direct avec la Commission européenne.
Y a-t-il un sujet d’avenir pour la DCC qui t’intéresse tout particulièrement ?
Nous avions été associés via l’assemblée générale 2014 à l’écriture du plan d’orientation qui s’achève cette année. De nouveaux enjeux nous questionnent aujourd’hui et me semblent importants à discuter pour le futur projet de la DCC : le dialogue interreligieux, le respect de « notre maison commune », l’équilibre entre portage de postes et postes DCC « purs »… À titre personnel, en tant qu’agronome, je suis aussi questionnée par la difficulté à trouver des candidats pour les postes d’animation rurale et de formation agricole, alors que l’amélioration de la production agricole dans les pays du sud est un sujet particulièrement important.